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 Le Concertino de mai 2025

Marc Coppey est considéré comme l’un des meilleurs violoncellistes au monde et sa réputation de chef d’orchestre ne cesse de grandir sur les podiums internationaux.

Il entre au Conservatoire de Paris à 15 ans. Protégé de Yehudi Menuhin et de Mstislav Rostropovitch et a remporté à 18 ans le 1er Prix et le Prix de la meilleure interprétation de Bach au prestigieux concours Bach de Leipzig en 1988.
Peu après, il a fait ses débuts à Paris et à Moscou en collaboration avec Yehudi Menuhin avant de se produire au Festival d’Evian sur invitation personnelle de Mstislav Rostropovitch.

Depuis, il collabore régulièrement avec de grands noms de la direction : la Deutsche Kammerakademie, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie mais aussi avec les Zagreb Solists dont il a été le Directeur Musical.

Marc Coppey est également un chambriste passionné (ancien membre du Quatuor Ysaÿe de 1995 à 2000) et il collabore régulièrement avec des pianistes de renommée internationale. Nous serons heureux de le retrouver dans ses oeuvres de prédilection, les

 

Suites de Bach.

   

D'une structure assez constante, les six suites pour violoncelle  « s'ouvrent toutes par un prélude, suivi d'une allemande, d'une courante, d'une sarabande, de deux Galanterien (Galanteries) et d'une gigue.  Bien que les limites techniques du lourd violoncelle soient encore plus étroites que celles du violon, rendant impossible l'inclusion d'une fugue réelle, Bach réussit à créer des œuvres d'une maîtrise consommée, égale sinon supérieure à sa musique pour violon solo. 

 L'architecture des préludes et des allemandes, l'édifice contrapuntique des sarabandes et même les mouvements de danses plus décoratifs suggèrent malgré leur style très libre une science polyphonique assez complexe (même si plusieurs voix restent sous-entendues) ».

Est-il vraiment besoin d'ailleurs de s'étendre sur les fabuleuses qualités de ces œuvres qui, bien qu'exigeant beaucoup de concentration et d'imagination de la part de l'auditeur, ont acquis une immense popularité ? Depuis que Pablo Casals s'en est fait le propagandiste, tous les violoncellistes, des plus confirmés aux plus jeunes, s'y sont engagés avec toute leur flamme et le public a suivi, toujours plus nombreux, succombant au pouvoir d'envoûtement magique de cette musique qui touche au plus profond de l'âme humaine. Et que ces pièces soient si souvent « célébrées » dans des lieux normalement voués au culte, voilà un détail qui ne laisse pas indifférent : au-delà de toute considération touchant à l'acoustique, c'est une façon comme une autre de souligner la dimension spirituelle que Bach a certainement voulu donner à nombre de ces pages. (M. Rusquet)

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